20 mars 2025

Les communs de proximité ?

Les initiatives citoyennes qui prennent en charge l’intérêt général se multiplient, y compris dans des domaines où on ne les attendait pas.

Comment nommer ces initiatives de proximité ?

Par ailleurs, la théorie et la pratique des communs ne cessent de s’enrichir. On parle désormais de communs fonciers, numériques, urbains, ou même globaux. Pourquoi ne pas ajouter les communs de services de proximité ?

Un commun correspond à une forme d’organisation sociale selon laquelle une communauté humaine gère une ressource selon des règles qu’elle a auto-produite.
Le trait constitutif de ce type de commun est de répondre avant tout à l’intérêt général, et non à l’intérêt collectif.

Quelle différence ?

L’intérêt collectif, c’est quand une organisation, ici un commun, répond à l’intérêt de ses membres (et uniquement de ses membres).
Pour répondre à l’intérêt général, il faut au moins que les bénéficiaires du commun dépasse le cercle de ses membres.

Quelle différence entre les services publics et les communs de proximité

La particularité des services publics (en France) c’est d’être régis par le haut.
Or les communs sont des dynamiques par le bas.
On part des besoins et des capacités des personnes, mais aussi des spécificités des territoires.
Donc, les services produits par ces initiatives correspondent à des choses que le service public ne fait pas ou ne fera jamais.

Un nouvel ouvrage sur les communs de proximité

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