par Que doivent faire , que peuvent faire les chercheurs qui ont le sentiment de ne pas être entendus ?
Nous le voyons aux USA mais aussi chez nous, les Universités n’aiment pas trop les chercheurs et chercheuses qui lancent des alarmes et qui militent pour des actions plus fortes pour résister aux changements climatiques.
Peur de perdre des financements ? Frilosité devant les réactions ?
Je me rappelle une réaction au CHU de Bretonneau à Tours en 1969.
« Alors Roger quels sont les résultats de vos expériences ? »
« Actuellement, rien de probant, Madame. »
« Mais Roger, il faut publier! Il faut publier si nous voulons garder nos crédits de recherches »
(Crédits sur lesquels, elle payait son employée de maison pour son château)
L’université de Bordeaux se mobilise pour garantir l’intégrité scientifique de la recherche, rejoignant en cela des initiatives prises au plan national. Elle avait aussi, l’année suivante, adopté une Charte déontologique en matière d’activité de recherche et de valorisation : responsabilités, gestion des conflits d’intérêts et traitement des allégations de manquements à l’intégrité scientifique.
Très bien mais que se passe-t- il réellement dans la pratique ?
L’histoire commence lorsqu’une chercheuse, dont le nom reste confidentiel, a été exclue de son laboratoire après avoir pris position publiquement sur des enjeux environnementaux.
